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2016

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Etude de l'inhibition spinale dans les états douloureux chroniques

Unité de Recherche

UPR 3212 - Institut des Neurosciences Cellulaires et Intégratives (INCI)
5, rue Blaise Pascal, 67084 STRASBOURG

Équipe

Nom : signalisation nociceptive dans la moelle epiniere

Responsable : SCHLICHTER Rémy - schlichter@inci-cnrs.unistra.fr

Téléphone du responsable : 03.88.45.66.65

Composition de l'équipe :
- Chercheurs : 5
- ITA : 2
- Doctorants : 3
- Post-Docs : 0
- Autres : 1

Publications majeures de l'équipe relatives au sujet au cours des 3 dernières années (le cas échéant, 3 publications récentes du DT) :
1) Inquimbert P, Moll M, Kohno T, Scholz J (2013) Stereotaxic injection of a viral vector for conditional gene manipulation in the mouse spinal cord. J Vis Exp 18 (73) e50313, doi:10.3791/50313.
2) Seibt F, Schlichter R (2015) Noradrenaline-mediated facilitation of inhibitory synaptic transmission in the dorsal horn of the rat spinal cord involves interlaminar communications. Eur J Neurosci 42:2654-2665.
3) Medrano MC, Dhanasobhon D, Yalcin I, Schlichter R, Cordero-Erausquin M (2016) Loss of inhibitory tone on spinal cord dorsal horn spontaneously and non-spontaneously active neurons in a mouse model of neuropathic pain. Pain (In press).

Concernant la thèse

Directeur de Thèse : SCHLICHTER Rémy - schlichter@inci-cnrs.unistra.fr

Téléphone : 03.88.45.66.65

Co-encadrant : INQUIMBERT Perrine

Co-tutelle : non

Co-Directeur : non

Concernant le sujet proposé :

Titre : Etude de l'inhibition spinale dans les états douloureux chroniques

Projet : La douleur est une sensation désagréable mais utile permettant de détecter et d’éviter les stimuli potentiellement nocifs pour notre organisme. Cependant dans certain cas pathologiquess, tels qu’une lésion nerveuse, la douleur perd sa fonction protectrice et devient invalidante. Ces douleurs dites neuropathiques s’accompagnent d’états d’hyperalgésie (augmentation de l’efficacité d’un stimulus nociceptif) et d’allodynie (situation dans laquelle un stimulus non nociceptif devient douloureux). Chez l’homme, l’allodynie est une composante importante des douleurs chroniques (douleurs qui persistent dans le temps) qui sont malheureusement résistantes à la plupart des traitements utilisés en clinique.
Une sous-population de neurones sensoriels, appelés nocicepteurs, détecte les stimuli nocifs en périphérie (peau, muscles, viscères…) et les transmet aux cornes dorsales de la moelle épinière. Les cornes dorsales de la moelle épinière jouent un rôle fondamental dans l’intégration des informations nociceptives en provenance de la périphérie. Cette intégration implique un réseau d’interneurones excitateurs et inhibiteurs. La balance entre l’excitation et l’inhibition va définir l’intensité du message transmis aux centres supraspinaux où la sensation douloureuse est élaborée.
La transmission synaptique inhibitrice joue un rôle essentiel dans l’intégration et la modulation des informations nociceptives. Suite à une lésion nerveuse, des changements plastiques mènent entre autres à une diminution de l’inhibition synaptique spinale. Il s’agit là d’un des mécanismes supposé être à l’origine du développement et du maintien des douleurs neuropathiques. En effet, un blocage pharmacologique de la transmission inhibitrice spinale chez l’animal sain induit des états d’hyperalgésie et d’allodynie dont les caractéristiques sont similaires à celles observées dans des situations de douleur neuropathique.
D’autre part, les récepteurs NMDA du glutamate recrutés suite à une lésion nerveuse jouent un rôle important dans le développement des douleurs neuropathiques et ils sont connus pour être impliqué dans les phénomènes plastiques au sein du système nerveux (LTP, LTD, ...). En revanche, l’implication de ces récepteurs dans la plasticité de la transmission synaptique inhibitrice au sein du réseau nociceptif spinal n’est pas connue à ce jour.
L’objectif du projet de thèse proposé est d’étudier l’implication du récepteur NMDA dans la plasticité de l’inhibition synaptique spinale dans des conditions de douleur neuropathique. Cette étude sera réalisée principalement par une approche électrophysiologique (patch-clamp sur tranche de moelle épinière de souris), associée à des approches comportementales (évaluations des sensibilités mécaniques et thermiques) et histologiques. Les résultats obtenus permettront de mieux comprendre les mécanismes de la plasticité de l’inhibition spinale associée avec le développement et le maintien des douleurs neuropathiques.

Compétences souhaitées : Bonnes connaissances de base en neurosciences (perméabilité membranaire, canaux ioniques, transmission synaptique, réseaux de neurones, neurophysiologie sensorielle) et si possible en biologie cellulaire et en neuropharmacologie.
Intérêt pour l’étude de la transmission synaptique et de sa plasticité.
Motivation, curiosité scientifique, intérêt pour les approches inter et pluridisciplinaires.
Qualités humaines requises pour le travail en équipe.

Expertises qui seront acquises au cours de la formation : Technique du patch-clamp sur tranches de moelle épinière
Immunocytochimie
Evaluation comportementale des seuils de sensibilité cutanée
Transgénèse virale et injection intraspinale
Analyse de données électrophysiologiques
Analyse d’un problème scientifique d’un niveau moléculaire jusqu’à un niveau très intégré